Urologie

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L’urologie est une spécialité chirurgicale concernant l'étude, le diagnostic et le traitement des maladies de l'appareil urinaire des deux sexes, et de l'appareil génital masculin. Les problèmes urologiques communs incluent l'obstruction urinaire, l'incontinence urinaire, les infections et les tumeurs de l'appareil urogénital.

Le département d’Urologie de la clinique Agdal traite toutes les affections Urologiques, en particulier:la cancérologie Urologique(cancer du rein, de la vessie, de la prostate, du testicule),l’urodynamique, l’Andrologie(infertilité, dysfonction érectile),et la LITHIASE URINAIRE grâce à un matériel des plus modernes de LITHOTRIPSIE Extracorporelle par ONDES de CHOC LITHOSKOP SIEMENS
Un appareillage d’urodynamique informatisé permet l’étude des pressions de la vessie, de l’urèthre, du sphincter uréthral et du débit mictionnel dans les cas d’énurésie, de vessie neurogène, de dysynergie vésico-sphinctérienne, d’incontinence d’urine et de dysurie..


L'exploration endoscopique urologique

L’exploration endoscopique urologique pour adultes et enfants (uréthro-cystoscopie, urétéroscopie et fibroscopie vésicale) est de pratique courante. La clinique est équipée en matériel d’endoscopie pour la chirurgie endoscopique trans-uréthrale de l’urèthre, la prostate, la vessie et l’uretère, ainsi que d’un lithoclast pour la lithotripsie endo-corporelle des calculs de la vessie et de l’uretère pelvien ou lombaire par endscopie. Aussi, un kit pour la laparoscopie urologique existe dans la clinique .

LITHOTRIPSIE EXTRACORPORELLE PAR ONDES DE CHOC

Une salle de lithotripsie extra-corporelle des calculs des voies urinaires existe depuis 1997. Il s’agit d’un matériel allemand très performant de dernière génération Lithoskop SIEMENS. Ce lithotripteur très efficace, casse les calculs des reins et des voies urinaires dont l’uretère en totalité et la vessie sans anesthésie, sans douleurs et sans aucune incision.
C'est une technique qui permet de désintégrer les calculs urinaires à distance, sans intervention chirurgicale, à l'aide d'ondes de choc créées par un appareil spécial : le lithotripteur extracorporel. Les ondes de choc pulvérisent les calculs en grains de sable ou en petits fragments qui seront éliminés naturellement dans les urines., le patient est placé sur une table de radiologie avec un coussin d'eau gonflable qui s'ajuste selon l'endroit spécifique du calcul. Aucune électrode n'est alors requise.
Il se peut que l'urologue installe un cathéter appelé « Double J » dans l’uretère, avant l'intervention et ce, pour permettre l'élimination de l'urine et faciliter l'évacuation des fragments des calculs après l'intervention. Ce cathéter sera enlevé quelques jours ou quelques semaines plus tard par l'urologue .
La profondeur de la pénétration est de 16 cm même pour les patients obèses.
Il peut traiter aussi les calcifications tendineuses articulaires douloureuses et les indurations des corps caverneux (ou maladie de LA PEYRONIE).
Sa particularité est qu’on ne fait pas bouger le patient pendant le traitement.

APPAREILLAGE INFORMATISÉ D'URODYNAMIQUE

Le bilan urodynamique étudie le fonctionnement de la vessie et du sphincter de l'urètre.
La vessie est un réservoir recueillant l'urine en provenance des reins avant son évacuation vers l'extérieur par l'intermédiaire du canal de l'urètre. Le sphincter, est un muscle entourant ce canal de l'urètre comme un manchon.
Quand la vessie se remplit d'urine, la pression dans la vessie est basse et le sphincter assure la continence, car il est contracté et ferme l'urètre. Lors de la miction la vessie se vide en se contractant, tandis que le sphincter se relâche ouvrant ainsi l'urètre. Cette miction s'effectue sans effort, avec un bon débit, et permet une vidange complète de la vessie.
Le bilan urodynamique étudie ces différentes étapes physiologiques et recherche une éventuelle anomalie du fonctionnement vésico-sphinctérien.

• Débimétrie : mesure du débit en fonction du temps; teste le détrusor et les resistances mictionnelles
• Cystomanométrie : mesure des pression vésicales pendant un remplissage
• Etude de la sensibilité vésicale
• Etude de la compliance vésicale : pour déceller une hypertonie ou une hypotonie
• Etude de l'activité vésicale : dépistage des instabilités (contractions) vésicales spontanées ou provoquées.
• Instantané mictionnel : enregistrement des pressions lors de la miction
• Sphincterométrie: mesure des pressions dans l'urètre en mode statique et dynamique (toux)

C'est quoi un calcul rénal ?

Les calculs rénaux sont des cailloux de taille variable qui se forment dans les reins. Généralement éliminés par les urines, ils peuvent se loger dans le rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre en entraînant de vives douleurs qu’on appelle "colique néphrétique". Les calculs sont en grande majorité à base de calcium mais aussi parfois d’acide urique.
Quels sont les symptômes des calculs rénaux ?

Quand les cailloux sont trop gros, ils peuvent entraîner une colique néphrétique avec :

Une douleur brutale et très intense en bas du dos qui irradie vers le ventre et souvent, vers les parties intimes
Une envie fréquente et pressante d’uriner
Des nausées ou des vomissements
La présence de sang dans les urines
Quelles sont les causes possibles des calculs rénaux ?
Une hydratation insuffisante
Une alimentation trop riche en sucres ou en protéines
Plus rarement, une maladie métabolique comme le diabète de type 2

Quels sont les symptômes des calculs rénaux ?
Quand les cailloux sont trop gros, ils peuvent entraîner une colique néphrétique avec :

Une douleur brutale et très intense en bas du dos qui irradie vers le ventre et souvent, vers les parties intimes
Une envie fréquente et pressante d’uriner
Des nausées ou des vomissements
La présence de sang dans les urines

URÉTÉROSCOPIE SOUPLE

L’urétéroscopie souple (URS-S) est indiqué pour le traitement des calculs rénaux ou pour l’exploration des cavités rénales à visée diagnostique. Ce geste est habituellement réalisé sous anesthésie générale, et en ambulatoire. Cette intervention n’est jamais réalisée en urgence. Elle doit être menée sur des urines stériles, contrôlées par un examen cyto-bactériologique réalisé 7 à 8 jours avant l’intervention. Une sonde double J (endoprothèse urétérale) est régulièrement mise en place préalablement, afin de préparer l’uretère en vue de faciliter l’introduction de l’urétéroscope dans l’uretère. L’intervention se déroule en plusieurs étapes :
* Cystoscopie : exploration vésicale et repérage des méats urétéraux. Mise en place d’un guide dans les cavités pyélo- calcielles sous contrôle radioscopique.
Mise en place d’une gaine d’accès urétérale (gaine hydrophile de diamètre adapté au diamètre du corps de l’urétéroscope). Elle permet d’obtenir un accès direct à l’uretère en faisant l’impasse sur la vessie, de protéger l’urètre et l’uretère des traumatismes iatrogènes, et de faciliter la mise en place de l’URS-S dans la voie excrétrice supérieure et particulièrement lorsqu’il est nécessaire de faire plusieurs allers-retours pour retirer des fragments lithiasiques.
* Monté de l’urétérorenoscope souple sous contrôle de la vue et radioscopique
Exploration de l’ensemble des cavités rénales, à l’aide d’un courant d’irrigation
* Traitement du calcul :
fragmentation du calcul à l’aide d’une fibre LASER introduite par un canal opérateur : idéalement les calculs doivent être fragmentés jusqu’à une taille < à 2 mm
Extraction des fragments à l’aide d’un panier de dormia
* Mise en place d’un drainage par endoprothèse urétérale: sonde double J (laissée en place 1 semaine)
Voir documentaire youtube:

https://youtu.be/ekFXg-Topbw

URÉTÉROSCOPIE SEMI-RIGIDE

La principale indication d’une urétéroscopie semi-rigide est la présence d’un calcul dans l’uretère qui est le canal dans lequel chemine l’urine entre le rein et la vessie. Cela se traduit généralement par des douleurs lombaires (colique néphrétique) et parfois un saignement dans les urines (hématurie), plus rarement, de la fièvre et des frissons. En l’absence d’expulsion spontanée, une extraction par voie endoscopique (par les voies naturelles) peut être réalisée sur des urines stériles.
L’indication de l’urétéroscopie semi-rigide pour calcul dépend de la localisation et de la taille du calcul. Pour les petits calculs proximaux, le traitement de première intention est la lithotritie extracorporelle (LEC). Pour les calculs volumineux ou distaux, l’urétéroscopie est le traitement le plus efficace. L’urétéroscopie est cependant plus morbide que la LEC. Elle doit être réalisée avec prudence, des urines stériles, sous contrôle scopique, avec un guide de sécurité intrarénal. Les méthodes de choix de lithotritie intracorporelle sont l’énergie balistique ou le laser. Un drainage urétéral n’est pas indispensable en cas d’extraction monobloc facile et rapide d’un petit calcul non impacté, sinon un drainage urétéral est plus prudent. Le taux de succès de l’urétéroscopie est de 65–90 %. Le risque de sténose est de 1 %.
Voir un documentaire youtube:
https://youtu.be/ncfk9Ng3uCE

Néphrolithotomie Percutanée (NLPC)

La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est une technique qui a fait ses preuves dans le traitement de la lithiase urinaire. Elle est recommandée dans le traitement des cal- culs de plus de 2cm, coralliformes ou calculs complexes.
Une néphrolithotomie percutanée est une intervention chirurgicale pratiquée à l’aide d’une incision d’environ 1 centimètre au flanc ou au dos pour retirer des calculs aux reins.

Un appareil appelé néphroscope est utilisé pour localiser le calculdans votre rein. Lorsque la lithiase est trouvée, elle est fragmentée par le lithoclast ou le le laser, et retirée à l’aide d’instruments.

Une fois que les fragments lithiasiques sont retirés, il arrive parfois qu’un tube est laissé en place dans votre rein et celui-ci draine l’urine dans un sac de drainage. Le tube est appelé une néphrostomie. Ce tube peut être retiré après quelques jours. Vous pouvez avoir également un tube dans la vessie qui draine votre urine (sonde urinaire).

Il est aussi possible d’avoir une sonde (Double J) suspendue dans l’uretère qui est temporairement installé pour prévenir un blocage pendant la période d’inflammation postopératoire. Ce tube sera retiré habituellement après quelques jours ou quelques semaines.
Voir documentaire youtube:
https://youtu.be/YMMnldNqPxY

Médecins du service


Dr MIKOU Abdeladim
CHIRURGIEN UROLOGUE Professeur Assistant

DR EL ALJ HAJ AHMED
Professeur, CHIRURGIEN UIROLOGUE